Carl ROGERS

 Je voudrais vous partager un article de Carl Rogers psychologue humaniste américain

C'est dans les année 1940 que Carl Rogers a parlé de la Relation d'aide sur l'Approche Centrée de la Personne, appelé l'ACP, qui démontre la possibilité aux patients ou clients de trouver et de mobiliser les ressources qui sont en lui, plutôt que de proposer des solutions qui viennent de l'extérieur. L'approche assez ressemblante de la méthode éricksonienne en hypnose thérapeutique. Il disait : « Les personnes ont en elles de vastes ressources pour se comprendre et changer de manière constructive leur façon d’être et de se comporter. Ces ressources deviennent disponibles et se réalisent au mieux dans une relation définissable par certaines qualités. »

La relation d'aide est de nature "non directive" 4 attitudes permettraient un accompagnement purement Rogerien (si je puis dire). 

1. L'empathie

2. La congruence (l'équivalence entre 2 choses)

3. L'écoute active

4. Le non jugement

L'écoute et la présence tiennent une place majeure dans la relation d'aide. Compréhension empathique, regard positif inconditionnel ou congruence. La pensée de Carl Rogers nous confronte au courage de regarder profondément en nous-mêmes. Ce qui me semble être la meilleure solution dans la relation d'aide à la personne en difficulté. Selon lui, seul celui qui se comprend vraiment peut réaliser son potentiel, s'épanouir et vivre en lien avec son environnement.

Voici l'article de Carl Rogers qui s'exprimait concernant le regard qu'il portait sur ses clients avec le regard sur s

        "J'ai un peu peur de lui, de pénétrer ses pensées qui sont en lui, comme j'ai un peu peur des profondeurs qui sont en moi. Pourtant, en l'écoutant, je commence à éprouver un certain respect pour lui, à sentir que nous sommes parents. Je devine combien son univers lui paraît terrifiant, quelle tension il met à essayer de le contrôler. Je voudrais sentir ses impressions, qu'il sache que je le comprends. Je voudrais qu'il me sache près de lui, dans son petit univers compact et resserré, capable de regarder cet univers sans trop de frayeur. Je puis peut-être le lui rendre moins dangereux. J'aimerais que mes sentiments dans ce rapport avec lui soient aussi clairs et évidents que possible, afin qu'il les reçoive comme une réalité discernable à laquelle il pourra retourner sans cesse.

        Je voudrais entreprendre ave lui cet effrayant voyage en lui-même, au sein de la peur ancrée en lui, de la haine, de l'amour qu'il n'a jamais réussi à laisser l'envahir. Je reconnais que c'est un voyage très humain, et imprévisible pour moi, aussi bien que pour lui, et je risque sans même savoir que j'ai peur, de me rétracter en moi-même devant certains des sentiments qu'il découvre. Je sais que cela imposera des limites dans ma capacité à l'aider.

        Je me rends compte que ses propres craintes peuvent par moment l'amener à voir en moi un intrus, indifférent et repoussant, quelqu'un qui ne comprend pas. Je veux accepter pleinement ses sentiments en lui, tout en espérant que mes propres sentiments éclateront si clairement dans leur réalité qu'avec le temps, il ne pourra manquer de les percevoir. Et surtout, je veux qu'il rencontre en moi une personne réelle. Je n'ai pas à me demander avec gêne si mes propres sentiments sont "thérapeutiques". Ce que je suis et ce que je sens peut parfaitement servir de base à une thérapie, si je sais "être" ce que je suis et ce que je sens, dans mes rapports avec lui de façon limpide. Alors, il arrivera peut-être à être ce qu'il est, ouvertement et sans crainte."


Un des livres de Carl ROGERS 


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